Interview avec Olivier Dambricourt, Directeur-Associé en charge du pôle Industrie
La Direction Générale de l’Armement m’a apporté un socle très technique et managérial, d’abord comme ingénieur d’essai au CEV (Centre d’Essais en Vol), puis comme responsable d’acquisition au SPAé (Service des Programmes Aéronautiques). J’ai ensuite eu l’opportunité de servir plusieurs ministres comme conseiller sur des problématiques industrielles, notamment Francis Mer et Nicole Fontaine. L’envie d’œuvrer au développement industriel m’a conduit en 2005 à rejoindre Rhodia – groupe de la chimie alors en difficulté – d’abord sur un poste de direction opérationnelle, puis dans le business développement et l’open innovation.
En 2010, Patrick Boissier, alors PDG de DCNS, m’a proposé de le rejoindre comme pilote de son programme de transformation, puis comme directeur adjoint et enfin directeur de la division sous-marin, le cœur technique et industriel du groupe. Prenant une orientation plus entrepreneuriale, j’ai investi fin 2014 dans une start-up ‘Clean Tech’, accompagnant son fondateur comme Directeur Général de transition.
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Outre cette mission qui m’a donné une expérience du management de transition, je crois fondamentalement à l’importance des hommes et des femmes dans l’entreprise. C’est dans leur capacité à interagir efficacement dans le cadre d’un projet dont ils partagent les finalités que se crée la valeur ajoutée. Le manager de transition, que certains nomment leader, a en cela un rôle fondamental. Si je devais donner une seule raison de ce qui m’a conduit chez Delville Management, ce serait cette double passion qui m’anime : passion pour l’industrie et passion pour les relations humaines.
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« Demain, se généraliseront les équipes virtuelles pour des entreprises de plus en plus étendues. Le management de transition répond parfaitement à ces nouveaux modes de fonctionnement. »
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Ensuite, le hasard des rencontres m’a amené à croiser la route de ses deux jeunes fondateurs, Patrick Abadie et Anthony Baron, au moment où j’avais le souhait d’entreprendre. Delville Management, véritable start-up du management de transition, évolue très vite. Entre 2016 et 2017, nous avons doublé de taille et nous prévoyons plus de 70% de croissance en 2018.
Notre raison d’être est double : accompagner nos managers de transition dans leur parcours professionnel et apporter à nos clients les solutions leur permettant de gérer trois grands types de situations où :
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Depuis une dizaine d’années, le management de transition a une croissance de 10 à 15% qui devrait se poursuivre et même atteindre 25% sur les prochaines années. Plusieurs facteurs structurels expliquent ce phénomène.
Face à l’accélération du temps business, les délais de recrutement sont un vrai frein. Par ailleurs, les compétences d’aujourd’hui sont de moins en moins celles dont l’entreprise aura besoin demain.
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Enfin, le recours accru au mode projet et des organisations de plus en plus lean, c’est-à-dire avec des marges de manœuvre humaine de plus en plus limitées, conduisent les entreprises à vouloir disposer d’équipes à géométrie variable, toujours strictement adaptées et ajustées à l’enjeu business auquel elles font face à l’instant présent.
Demain, se généraliseront les équipes ‘virtuelles’ pour des entreprises de plus en plus ‘étendues’. Le management de transition répond parfaitement à ces nouveaux modes de fonctionnement.
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