La prise de conscience brutale de l’importance de la crise due au COVID-19 a provoqué une remise en cause totale de la stratégie des entreprises. Avant le mois d’avril, nombre d’entre elles se trouvaient dans une optique de développement. Les directions générales cherchaient à donner un nouveau souffle, à trouver de nouveaux débouchés, à s’ouvrir à de nouveaux pays ; les directions financières cherchaient à trouver les meilleurs financements au service de la stratégie dictée par la direction générale ; les directions de ressources humaines mettaient en place des plans de recrutement pour trouver les meilleurs profils. En quelques jours, le ressort s’est cassé. À partir de la mi-avril, il s’agissait de fermer certains pays, de redéployer la production, d’établir des plans de trésorerie semaine après semaine (n’oublions pas que les prêts garantis par l’État (PGE) sont garantis à 90 %, les banques supportant donc 10 % du risque ne signent pas d’accord de prêt les yeux fermés).
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Patrick Abadie, de l’école d’Arts et Métiers à Delville Management
Patrick Abadie a créé le cabinet Delville Management en 2010. Ingénieur diplômé de l’école nationale supérieure d’Arts et Métiers (ENSAM) et titulaire d’un mastère en Finance à l’ESSEC, il a toujours été séduit par l’entreprenariat. En 2000, il commence sa carrière chez Total, avant d’entrer un an plus tard comme commercial au sein du jeune cabinet de conseil Investance. Il participe à son lancement et en devient rapidement associé. En 2007, Patrick Abadie crée Delville Executive, cabinet de recrutement par approche directe. Et c’est pour rebondir après la crise de 2008-2009 que Patrick Abadie lance Delville Management, afin de répondre aux besoins de flexibilité des entreprises.