À l’origine j’ai un parcours atypique. J’ai fait une année de médecine et de chimie puis je suis rentré dans le secteur de l’industrie, dans divers domaines à haute-technologie. Au fil des années je suis passé du statut d’employé au statut de cadre dirigeant.
Au cours de ma carrière j’ai notamment été DRH de General Electric France Benelux, mais j’ai aussi crée avec deux autres personnes la Direction des ressources humaines et de la communication des systèmes d’informations chez Carrefour qui est en place aujourd’hui.
Je ne suis pas mécontent de ma carrière. J’ai eu la chance d’être le premier à faire un bilan social sur un support audiovisuel au milieu des années 70, afin de montrer la véritable vie sociale de l’entreprise. J’ai eu la chance de n’avoir eu à faire qu’un seul plan social dans toute ma carrière. J’ai crée le projet de la maison de l’emploi pour le développement économique à la maison de Paris. Et finalement, ma plus grande fierté s’est soldé par un échec. J’étais parmi les deux derniers en lice pour prendre la Direction des ressources humaines d’un des plus grands fonds de l’ONU. Sans appui politique, je n’ai finalement pas été retenu.
Le hasard des choses m’a amené à réaliser 6 ou 7 fusions au cours de ma carrière, toujours dans un contexte multiculturel au sein de grands groupes internationaux. J’ai donc de bonnes connaissances dans la gestion des fusions, dans les négociations et j’ai également fait beaucoup de communication.
Découvrez notre réseau: le Club Delville, et nos critères de sélection
Revenir à l’interview de Pierre-André Bidault: La gestion sociale d’une fusion au sein d’un groupe international
Revenir à l’accueil du Blog