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Bien-être au travail : un levier stratégique pour les dirigeants

Posté par : Clarisse Maitre
Catégorie : Actualités, Actualités du marché
Bien-être au travail un levier stratégique pour les dirigeants

Bien-être au travail : ce n’est plus un sujet RH secondaire, mais un facteur déterminant pour la performance et la rentabilité. En Europe, les dépressions liées aux risques psychosociaux coûtent entre 45 et 103 milliards d’euros chaque année (source). Et la France, malheureusement, arrive en tête du classement.

Découvrez les impacts concrets d’un mal-être au travail des salariés, et les solutions à envisager, de la conciliation au management de transition.

Perte de bien-être au travail : une facture salée, souvent sous-estimée

mal-être au travail

Selon une étude codirigée par l’Inserm et l’Université de Québec, cinq facteurs de risques psychosociaux sont particulièrement dommageables :

  • La pression au travail
  • Le temps de travail excessif
  • Le déséquilibre entre efforts fournis et récompense perçue
  • L’insécurité de l’emploi
  • Le harcèlement moral

Tous ces facteurs provoquent un mal-être profond, difficile à détecter. Résultat : la majorité des dépressions professionnelles ne sont pas reconnues comme maladies professionnelles, et restent invisibles aux yeux des entreprises. Pourtant, leurs conséquences sont bien réelles.

Selon l’INRS, le coût du stress au travail en France est estimé entre 2 et 3 milliards d’euros par an, si l’on ne prend en compte que les coûts directs (soins médicaux, absentéisme, désorganisation). Mais si l’on élargit la perspective à l’échelle européenne et aux effets indirects (turnover, baisse de productivité, arrêts longs), la facture s’envole.

Des salariés qui vont mal, le symptôme d'une entreprise qui vacille

Voici ce que dit la réalité du terrain :

  • Un salarié en souffrance est 6 fois plus souvent absent.
  • Un collaborateur démotivé est deux fois moins productif.
  • Le turnover coûte entre 15 000 et 25 000 euros par départ, selon Supermood.
  • Un employé en arrêt pour burn-out s’absente en moyenne 3 mois, parfois plus.
  • Le moral des équipes se dégrade en cascade : selon OpinionWay, 41 % des salariés affirment que la démotivation de leurs collègues impacte leur propre engagement.

Ce n’est donc pas qu’une question de confort ou de climat social. C’est un véritable enjeu de performance globale. Et les dirigeants ne peuvent plus se permettre d’ignorer ce signal faible devenu un signal fort.

Des leviers concrets pour préserver le capital humain

bien-être au travail stratégies à adopter

Heureusement, des solutions existent pour prévenir l’épuisement des équipes. Et elles sont souvent à portée de main. Voici quelques mesures à mettre en œuvre dès maintenant :

  • Diagnostiquer régulièrement le climat social, via des enquêtes anonymes et des baromètres RH.
  • Former les managers à la détection des signaux faibles et à la gestion bienveillante.
  • Assouplir l’organisation du travail (télétravail, horaires flexibles, autonomie).
  • Valoriser les efforts fournis avec des systèmes de reconnaissance clairs.
  • Offrir un accompagnement psychologique accessible, notamment en période de crise.

Mais surtout : savoir s’entourer des bonnes compétences au bon moment.

DRH de transition : l’allié de confiance pour restaurer la dynamique interne

Dans les phases de transformation ou de turbulence, faire appel à un cabinet de management de transition est une démarche stratégique. Un DRH de transition, peut intervenir à plusieurs niveaux :

En amont de la crise :

  • Réalisation d’un audit RH complet, pour détecter les tensions silencieuses.
  • Refonte des politiques RH et des parcours collaborateurs.
  • Accompagnement des équipes de direction dans la définition d’une culture managériale plus humaine.

En sortie de crise :

  • Gestion des plans de retour au travail après des arrêts prolongés.
  • Réconciliation sociale via des groupes de dialogue et d’écoute.
  • Réengagement progressif et structuré des équipes autour d’un projet fédérateur commun ou de stratégies de conciliation.

Dans ce contexte, le management de transition RH s’impose comme une solution particulièrement efficace pour réagir rapidement face à une crise sociale, ou piloter des transformations RH structurelles. Il permet à l’entreprise de bénéficier d’un regard extérieur, de compétences immédiatement opérationnelles et d’un pilotage neutre des enjeux humains sensibles.

Un climat social apaisé, c’est un terreau fertile pour la croissance. Quand le terrain est miné, même les meilleures idées ne germent pas.

Agir dès maintenant pour le bien-être au travail pour éviter l'essoufflement collectif

La prévention du mal-être au travail n’est plus une option. Elle est aujourd’hui une composante essentielle de la stratégie d’entreprise, au même titre que l’innovation ou la conquête de marché. Dirigeants, ne laissez pas les signaux faibles se transformer en fractures internes. Il existe des outils, des experts, et surtout des solutions concrètes à activer dès maintenant.

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