Le coût d’un manager de transition se calcule généralement selon un taux journalier moyen (TJM), mais il est essentiel de noter que les écarts peuvent être significatifs selon les missions. Cela s’explique par plusieurs facteurs.
Tout d’abord, l’expérience du manager impliqué joue un rôle déterminant. En théorie, plus un candidat est expérimenté, plus il peut demander une rémunération élevée. De plus, la rareté sur le marché du type de profil du candidat par rapport à la demande influence le TJM. Par exemple, les candidats ayant un profil tourné vers l’international ont tendance à obtenir un TJM supérieur.
De même, le métier et le domaine d’expertise du manager de transition jouent un rôle important. Par exemple, le TJM d’un directeur des ressources humaines est généralement moins élevé que celui d’un directeur général.
En outre, la durée de la mission impacte directement le coût global. Plus la mission est longue, plus le montant global sera élevé, car le calcul se fait selon le produit du taux journalier moyen par le nombre de jours estimé de la mission.
La complexité et l’intensité de la mission, en fonction des objectifs qualitatifs et quantitatifs fixés, influent également sur le TJM. Par exemple, un manager impliqué dans une mission courte pour redresser une entreprise dans un secteur en difficulté sera mieux rémunéré qu’un autre dans un secteur porteur à forte croissance.
Le périmètre de la mission, la position du manager au sein de l’entreprise, ainsi que l’étendue des responsabilités qui lui sont assignées, sont également des éléments déterminants dans la fixation du TJM.
Enfin, le choix du statut juridique du manager de transition (portage salarial, contrat de coopération, contrat d’intérim, etc.) et les charges afférentes peuvent également avoir un impact sur le coût global.