Les réglementations deviennent également de plus en plus strictes.
L’Union européenne envisage d’élargir son système de quotas carbone aux vols extra-européens, ce qui pourrait renchérir le coût du transport aérien.
Par ailleurs, l’augmentation de la taxe sur les billets d’avion et la fin des exonérations fiscales sur le kérosène sont également sur la table.
Ne pas agir dès maintenant, c’est risquer un choc économique pour le secteur.
Enfin, la pression sociétale monte. Les voyageurs sont de plus en plus attentifs à leur empreinte carbone, ce qui influe directement sur leurs choix de mobilité. Selon l’ADEME, la proportion de personnes déclarant ne pas prendre l’avion pour leurs loisirs a bondi de 36 % à 56 % entre 2018 et 2023. Si les compagnies aériennes ne prennent pas des mesures concrètes pour réduire leur impact environnemental, cette tendance pourrait se poursuivre.
Les consommateurs, toujours plus soucieux de leur empreinte écologique, risquent de privilégier des alternatives moins polluantes comme le train, ce qui affecterait directement les résultats économiques du secteur.
Adapter son modèle dès aujourd’hui devient un enjeu stratégique pour préserver la compétitivité et répondre aux attentes sociétales croissantes.