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Gestion des risques : comment protéger son entreprise ?

Posté par : Clarisse Maitre
Catégorie : Actualités, Guides stratégiques
Gestion des risques

Qu’est-ce que la gestion des risques en entreprise ?

Gestion des risques : combien de dirigeants dorment sur leurs deux oreilles en sachant leur entreprise prête à affronter l’imprévu ? Selon le Baromètre de la Performance des Organisations 2024, seules 78 % des entreprises disposent aujourd’hui d’un dispositif de gestion des risques structuré, contre plus de 93 % en 2022. Une chute significative qui révèle un relâchement préoccupant. Pourtant, les conséquences d’une mauvaise anticipation peuvent être dévastatrices : perte de chiffre d’affaires, atteinte à la réputation, désorganisation interne… la liste est longue.

Dans ce contexte, certaines entreprises choisissent de renforcer temporairement leurs expertises en s’appuyant sur des solutions extérieures. Le recours ponctuel au management de transition peut notamment permettre de structurer une réponse adaptée à un risque identifié ou d’appuyer l’adoption d’une stratégie d’anticipation des risques. 

Parlez-nous de votre besoin, nous vous répondrons dans les 2 heures.

Définition du risk management et objectifs stratégiques

Le risk management, ou gestion des risques, désigne l’ensemble des méthodes permettant d’identifier, d’analyser et de traiter les risques susceptibles d’affecter une organisation. L’objectif stratégique est simple : assurer la pérennité de l’entreprise en anticipant les menaces internes ou externes. Il ne s’agit pas de tout contrôler, mais d’agir avec discernement.

Dans un environnement économique de plus en plus volatil, la gestion des risques en entreprise devient un levier de pilotage incontournable. Elle permet d’orienter les ressources vers les priorités, de renforcer la conformité et d’améliorer la prise de décision.

Pourquoi le management du risque est devenu incontournable ?

Les crises sanitaires, la cybercriminalité, les tensions géopolitiques ou encore les transitions écologiques ont multiplié les facteurs d’incertitude. Face à ces bouleversements, les organisations doivent renforcer leur capacité de résilience. Le management du risque devient alors une compétence stratégique, et non plus un simple exercice de conformité.

D’autant plus que les attentes des parties prenantes ont évolué. Clients, investisseurs, salariés et régulateurs attendent des entreprises qu’elles protègent leurs données, sécurisent leurs processus et anticipent les perturbations. L’inaction n’est plus une option.

Les principaux types de risques à identifier et à prévenir

On distingue plusieurs grandes familles de risques. Chacune nécessite une approche adaptée :

  • Les risques financiers : fluctuation des marchés, défaillance de paiement, erreurs comptables…
  • Les risques opérationnels : panne de système, erreurs humaines, rupture de chaîne logistique…
  • Les risques humains : départs critiques, tensions sociales, perte de savoir-faire…
  • Les risques juridiques et de conformité : non-respect de la réglementation, contentieux, litiges contractuels…
  • Les risques technologiques et cyber : attaque informatique, faille de sécurité, obsolescence…
  • Les risques environnementaux : pollution, catastrophes naturelles, transition énergétique mal maîtrisée…

 

>> Pour être efficace, la gestion des risques ne peut pas être cloisonnée ou statique. Elle doit s’appuyer sur :

  • une approche transversale, c’est-à-dire impliquant toutes les fonctions de l’entreprise (RH, finance, IT, production, etc.) ;
  • une approche dynamique, capable d’évoluer dans le temps selon les contextes (nouveaux projets, crises, évolutions réglementaires…).

 Chaque activité de l’entreprise est concernée.

Le rôle du management de transition dans la gestion des risques

Dans un contexte de transformation rapide, d’urgence opérationnelle ou de crise, les organisations n’ont pas toujours les compétences internes disponibles pour faire face efficacement aux aléas. C’est précisément dans ces moments que le recours au management de transition prend tout son sens. Il ne s’agit pas simplement de « combler un vide » managérial, mais bien de piloter une réponse structurée, rapide et experte à un risque identifié.

Pourquoi faire appel à un manager de transition dans un contexte de risque ?

Pourquoi faire appel à un manager de transition dans un contexte de risque ?

Un manager de transition expérimenté est un expert qui intervient temporairement au sein des entreprises pour remplir une mission bien définie, dans un contexte sensible ou stratégique. Généralement surdimensionné pour le poste qu’il occupe, il est immédiatement opérationnel dès son arrivée dans l’entreprise, avec une efficacité maximale dès le premier jour. Dans le cadre d’une gestion des risques, il peut intervenir : 

  • En amont, pour conduire une évaluation stratégique des facteurs de risque avant un projet critique ou un changement majeur.
  • En situation de crise, pour piloter la continuité de l’activité, redresser un projet en difficulté, ou rétablir la conformité réglementaire.
  • En post-crise, pour structurer les plans d’action correctifs, capitaliser sur le retour d’expérience et renforcer les dispositifs de prévention.

En somme, ces profils apportent une capacité d’analyse, de décision et de mise en œuvre immédiate, sans phase d’apprentissage.

 

Le cabinet de management de transition Delville Management se distingue par sa réactivité et la précision de son accompagnement. Grâce à un vivier qualifié de plus de 20 000 managers de transition, le cabinet est en mesure de présenter des profils parfaitement adaptés à la problématique de l’entreprise dans un délai de 3 jours après la réception du besoin. L’intégration sur site peut ensuite se faire en moins de 5 jours. Une promesse tenue grâce à un processus éprouvé, piloté par des experts du secteur.

Cas d’usage : pilotage d’un projet stratégique ou d’une transformation sensible

Prenons le cas d’une ETI industrielle confrontée à une cyberattaque paralysant ses outils de production. En l’espace de quelques jours, un DSI de transition ou un expert du risk management est mandaté par notre cabinet pour structurer la réponse : sécurisation des flux, coordination des équipes techniques, mise en œuvre de procédures d’urgence. En parallèle, le manager de transition impliqué en mission contribue à définir une stratégie de sécurisation des données à moyen terme.

Autre exemple : une entreprise du secteur agroalimentaire lance un plan de transformation logistique ambitieux. Un manager mandaté par notre practice spécialisée en management de transition agroalimentaire permet ici d’encadrer le projet, d’identifier les risques opérationnels associés (retards, ruptures, surcharge RH), et de structurer des outils de pilotage.

Les apports d’un cabinet de management de transition

Faire appel à un cabinet de management de transition permet de mobiliser rapidement des profils adaptés à la nature du projet et au contexte de risque. Delville Management garantit une intervention rapide, avec présentation des premiers profils dans un délai de 3 jours, et une intégration dans l’entreprise en moins de 5 jours.

 

Le cabinet assure également :

  • Une sélection rigoureuse du manager selon l’environnement métier, la culture de l’entreprise et la complexité de la mission,
  • Un accompagnement méthodologique pour structurer la mission en lien avec les enjeux stratégiques,
  • Un suivi régulier pour ajuster les livrables, garantir l’atteinte des résultats et prévenir tout effet rebond.

C’est un levier de protection aussi bien opérationnelle que stratégique, particulièrement adapté aux situations où le temps est un facteur décisif.

Cas pratiques : comment Delville Management accompagne les entreprises dans la gestion des risques

Évaluation rapide des facteurs de risque en contexte de crise

Lorsqu’un groupe du secteur pharmaceutique a été confronté à une rupture brutale d’approvisionnement, Delville Management a mobilisé en 72 heures un Directeur Supply Chain de transition. Sa mission : réaliser un diagnostic express des facteurs de risque logistiques, cartographier les dépendances critiques et mettre en place des mesures de sécurisation immédiates. Grâce à son intervention, l’entreprise a  en transition qui a pu rétablir un niveau de service acceptable en moins de trois semaines, évitant ainsi la perte de clients stratégiques.

Mise en place de plans d’action sécurisants à court et moyen terme

Dans une grande entreprise du BTP confrontée à des non-conformités sur un chantier sensible à l’international, notre cabinet a missionné un expert en conformité réglementaire et gestion de crise. Celui-ci a établi un plan d’action en deux temps : gestion immédiate de l’urgence sur site (sécurité des personnes, suspension des lots à risque), puis déploiement d’un programme correctif structuré. Résultat : aucune pénalité contractuelle, et une réputation préservée auprès du client public.

Retour sur investissements : impacts financiers et organisationnels

Au-delà de l’urgence, la démarche de gestion des risques structurée par Delville Management s’inscrit dans une logique de performance durable. Dans le cadre d’une mission de six mois menée au sein d’un groupe industriel, un manager de transition en risk management a permis de renforcer l’organisation sur plusieurs volets clés : rationalisation des processus, sécurisation de la chaîne d’approvisionnement et amélioration de la réactivité face aux incidents. Résultat : une nette amélioration de la robustesse opérationnelle et une meilleure allocation des ressources internes sur les projets stratégiques.

Le processus de gestion des risques : de l’identification à l’action

1. Identification des risques et des menaces potentielles

Tout commence par une phase d’écoute active : interroger les collaborateurs, cartographier les processus, analyser les incidents passés. L’objectif est de recenser les événements potentiels qui pourraient perturber l’organisation.

Par exemple, dans un projet de transformation digitale, un risque classique est le défaut d’appropriation des outils par les équipes. Dans une PME industrielle, l’indisponibilité d’un fournisseur unique peut être critique.

2. Évaluation des impacts et des probabilités

Une fois identifiés, les risques doivent être mesurés. Cela implique d’estimer :

  • La probabilité de survenance,
  • L’impact potentiel sur les objectifs de l’entreprise (financiers, opérationnels, humains, etc.).

Cette étape permet d’objectiver la gravité des menaces. Un risque fréquent mais à faible impact ne se gère pas de la même manière qu’un risque rare mais potentiellement destructeur.

3. Analyse et hiérarchisation des risques

Les risques sont ensuite positionnés dans une matrice (souvent en croisant impact et probabilité). Cela permet de prioriser les actions. Il s’agit d’une phase stratégique : allouer les bonnes ressources, au bon moment, sur les risques les plus critiques.

Une analyse rigoureuse est indispensable pour ne pas disperser les efforts ou négliger un risque latent.

4. Plan de prévention et de gestion

Chaque risque significatif doit faire l’objet d’un plan d’action. Plusieurs leviers sont possibles :

  • Réduction de la probabilité (ex : formation, maintenance préventive, recours à un Risk Manager ou un Directeur Qualité),
  • Réduction de l’impact (ex : plan de continuité d’activité, recours à un cabinet de management de transition),
  • Transfert du risque (ex : assurance),
  • Acceptation du risque (en connaissance de cause).

L’essentiel est d’adopter une posture proactive. Laisser les événements décider à votre place, c’est leur donner le pouvoir.

5. Suivi, mesures correctives et ajustements

Le dispositif de gestion des risques n’est jamais figé. Il doit faire l’objet d’un suivi régulier, avec des mesures d’efficacité et des ajustements en fonction du contexte.

>> Intégrer ce processus dans la gouvernance permet de créer une véritable culture de la prévention. Et d’impliquer tous les niveaux de l’entreprise.

Les outils et méthodes pour structurer le management du risque

Cartographie des risques

La cartographie permet une visualisation claire et synthétique des risques auxquels une entreprise est exposée. Elle facilite l’identification des zones de vulnérabilité et alimente les discussions stratégiques. C’est un support clé pour les comités de direction.

Matrices d’évaluation et tableaux de bord

Les matrices d’évaluation croisent probabilité et impact, afin de hiérarchiser les priorités. Couplées à des tableaux de bord, elles permettent un suivi dans le temps, avec des indicateurs simples et actionnables.

Outils de conformité et de sécurité

Sécurité des systèmes d’information, protection des données personnelles, outils de conformité réglementaire : autant de leviers qui renforcent la résilience des organisations. Ils doivent être intégrés dès la conception des projets et non a posteriori.

Logiciels de gestion des risques et data management

Les solutions numériques facilitent l’agrégation des données, l’évaluation des scénarios, et l’automatisation de certaines alertes. Ces outils s’intègrent dans une logique de management du risque piloté par la donnée.

Assurance et transfert du risque

Enfin, l’assurance reste un levier structurant pour transférer certains risques (incendie, cyber, RC pro…). Encore faut-il que les contrats soient bien alignés avec les risques identifiés.

Besoin d’accompagnement ? N’hésitez pas à nous contacter

Gestion des risques opérationnels : un levier de performance

Identifier les risques liés aux processus et aux activités clés

Les risques opérationnels touchent directement le cœur de l’activité. Rupture d’approvisionnement, erreur humaine, incident logistique… autant de situations susceptibles d’altérer la qualité, les délais ou les coûts. Une analyse détaillée des processus est indispensable.

Évaluer les conséquences sur les ressources et les données

Ces risques peuvent avoir des conséquences importantes sur les ressources humaines, les systèmes d’information ou la disponibilité des données. Une évaluation fine permet d’anticiper les points de fragilité.

Déployer des actions de protection ciblées

Mise en place de procédures, formation, plans de continuité, solutions techniques ou organisationnelles… La prévention repose sur une combinaison de mesures concrètes, ajustées à chaque cas. Le rôle d’un manager de transition peut ici s’avérer décisif pour piloter rapidement un dispositif ou combler un déficit d’expertise ponctuel.

Vous souhaitez en apprendre plus sur le management de transition ? Consultez-nous !

Logiciels de gestion des risques et data management

Les solutions numériques facilitent l’agrégation des données, l’évaluation des scénarios, et l’automatisation de certaines alertes. Ces outils s’intègrent dans une logique de management du risque piloté par la donnée.

Assurance et transfert du risque

Enfin, l’assurance reste un levier structurant pour transférer certains risques (incendie, cyber, RC pro…). Encore faut-il que les contrats soient bien alignés avec les risques identifiés.

Besoin d’accompagnement ? N’hésitez pas à nous contacter

Conclusion : anticiper, agir, sécuriser

Le risque est inhérent à toute activité économique. Mais il peut être anticipé et/ou maîtrisé, à condition d’adopter les bons outils, les bons réflexes… et parfois, les bonnes ressources externes. Le management de transition peut s’imposer comme une solution agile et experte pour structurer, piloter et sécuriser une stratégie de gestion des risques.

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