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L’impact de la crise se révélera dans le courant de l’année

Posté par : Capucine Vial
Catégorie : Actualités, Actualités

Avec l’arrêt des aides massives de l’État, les entreprises en difficulté seront contraintes de se restructurer. Et celles qui s’en sortent mieux devront poursuivre leur mutation. Dans les deux cas, les managers de transition seront d’une grande aide.

L’année 2020 aura connu une crise inédite qui se solde par une baisse du PIB d’environ 9 % et deux confinements, différents l’un de l’autre. Le premier a provoqué une sorte de sidération et un arrêt quasi total de l’activité lors des premières semaines, en dehors de quelques secteurs comme le transport, la distribution ou la pharmacie. Malgré la réactivité de nombre d’industriels qui ont rapidement réorganisé leur production pour respecter une indispensable distanciation physique entre les opérateurs, et malgré le recours massif au télétravail partout où il était possible, l’impact a été d’une rare violence.

Le besoin de se réorganiser, de modifier la production, de se réorienter vers de nouveaux marchés à l’export, a obligé les entreprises à des efforts inédits et cela, dans l’urgence. Faute de toujours disposer des cadres dirigeants aux profils adaptés, les entreprises ont fait appel à des managers de transition, pour épauler un directeur financier contraint de passer en quelques jours de la réalisation d’un budget annuel prévisionnel au pilotage hebdomadaire de la trésorerie, une direction générale devant basculer d’une stratégie de conquête à une tactique de repli, un directeur industriel obligé d’adapter une ligne de production… Disponibles en une semaine, immédiatement opérationnels, les managers de transition ont apporté leur expérience acquise au sein de plusieurs entreprises. Après un ralentissement important de leur activité au deuxième trimestre, les cabinets de management de transition ont été à nouveau sollicités. Pour eux, 2020 se solde par une petite décroissance, après plusieurs années d’une progression à deux chiffres.

Le deuxième confinement a présenté un tout autre visage et des conséquences nettement moins importantes. Les contraintes étaient allégées et, surtout, les entreprises s’étaient organisées. Jacques Aschenbroich, le PDG de Valeo, estimait ainsi dans le quotidien Les Echos que les mesures sanitaires mises en place dans les 154 usines du groupe avaient perduré lors du déconfinement et n’avaient fait baisser la productivité que d’environ 5 %. Parallèlement, des restructurations étaient déjà enclenchées avant le début du mois de novembre chez de nombreux groupes comme Airbus, Renault ou encore Danone.