Chers amis,
Toutes les lettres de l’alphabet y seront passées pour qualifier cette reprise. Le U, le V, le W, le « Swoosh » de Nike, et même la racine carrée.
Mais celle que nous vivons actuellement chez Delville Management, c’est bien la lettre K !
La barre verticale, on la comprend aisément, une chute vertigineuse du business et, donc, de la demande pendant le confinement. Pour mémoire, la moitié de la population mondiale a été confinée et ce n’est pas terminé pour certains.
La barre du « K » vers le bas représente les secteurs qui vont être durablement touchés par cette crise, on en voit déjà les effets dans le tourisme ou le transport aérien, et donc, par voie de conséquence, dans l’aéronautique. On pense à l’automobile où l’on comprend bien que certains d’entre nous attendront une année supplémentaire avant de changer de véhicule. Mais où, concomitamment, on apprend qu’il nous faudra patienter une année pleine avant de prendre possession de notre voiture hybride… et en conséquence de quoi, Renault recrute 1 500 intérimaires, qui travaillent même le samedi, pour livrer les Zoé… électriques…
Concernant la barre du « K » vers le haut, on se remémore naturellement les acteurs du secteur de la tech, dont les valorisations ont atteint des sommets ces derniers mois… et on pense également à l’agroalimentaire, à l’emballage, à la pharmacie, à la chimie dont on constate les relocalisations tous les jours.
Mais on ne conçoit pas immédiatement que la fonderie de plomb – dont l’une des activités principales, les quilles de bateaux – touchée par la crise, ait été compensée par … les plombs de pêche… Eh oui, la pêche est à la mode et les cannes à pêche se font rares, les plombs aussi ! Et dans le même registre, les fabricants de peintures à l’eau type « gouache pour enfants » ne parviennent pas à satisfaire la demande…
Alors, pourquoi vous parler de cette reprise en « K » ? Parce que la plupart des secteurs bougent et se réinventent. Et lorsqu’il y a des transformations, des changements rapides ou de la « volatilité », la conséquence est immédiate : nos clients nous appellent et les missions en découlent !
Alors, certes, le confinement n’a pas été positif pour le conseil B2B, dont nous faisons partie… Certes, la pandémie n’est pas encore derrière nous, et ses conséquences non plus. Mais, les dossiers se réouvrent, les décisions se prennent : l’attentisme ou l’immobilisme tels que nous les avons vécus sont bel et bien derrière nous… enfin, espérons-le !
Et peut-être pourrons-nous changer de voiture avant même de retourner à la pêche… qui sait ?
Patrick Abadie